Groupe d'individus présentant des caractères de civilisation concordants (langue, culture, structures sociales). La règle du recensement demeure que chaque individu (en âge de pouvoir le faire) se détermine lui-même quant au choix de sa propre appartenance à une communauté.
Communautés
Une mosaïque pluriethnique
Le recensement en Nouvelle-Calédonie permet de mesurer la répartition de la population selon la communauté d’appartenance ressentie.
En 2019, 111 860 personnes déclarent appartenir à la communauté kanak, contre 104 960 en 2014. Pour la première fois depuis la signature des accords de Matignon, la part des Kanak dans la population progresse et atteint 41,2 % au lieu de 39,1 % en 2014.
La communauté européenne représente 24 % de la population contre 27% en 2014. Ce repli s’explique essentiellement par le déficit migratoire des non-natifs.
La communauté wallisienne et futunienne (8,3 %) reste stable avec 22500 membres, soit un habitant sur douze.
Les autres communautés (Tahitiens, Indonésiens, Ni-Vanuatu, Vietnamiens, etc.) rassemblent moins de 8 % de la population, en 2019 comme en 2014.
Plus de 20 000 habitants n’ont pas renseigné de communauté d’appartenance ou ont indiqué Calédonien. 30 800 personnes se déclarent métissées.