(ou durée moyenne de vie) : Estimation du nombre moyen d'années qu'une personne peut escompter vivre encore, en fonction des taux de mortalité par âge d'une année ou période d'année.
Décès - Mortalité - Espérance de vie

Bilan démographique 2020-2021
Un pic de la mortalité en 2021, après que le Covid ait commencé à circuler sur le territoire
Le virus de la Covid 19, qui s’est propagé en Nouvelle-Calédonie à partir du mois de septembre 2021, provoque une vague de décès inédite : le nombre annuel de décès subit ainsi une hausse tristement spectaculaire de 28 % par rapport à 2015- 2019.
Rapporté à la population moyenne, le taux de mortalité fait un bond, passant de 5,7 ‰ en 2020 à 7,2 ‰ en 2021. En 2020, le taux de mortalité général est resté stable par rapport à la moyenne de 2015-2019, réparti uniformément entre les deux sexes. L’écart de 1,6 point entre les hommes (6,4 ‰) et les femmes (4,9 ‰) se maintient. C’est surtout la mortalité des plus de 60 ans qui a diminué en 2020 : -1,7 points pour les 60-69 ans ; -3,5 points pour les 70-79 ans ; et -10,5 points chez les plus de 80 ans. En 2021, à l’inverse, le taux de mortalité général bondit pour atteindre 7,2 ‰. La surmortalité par rapport à 2015-2019 affecte plus fortement les hommes que les femmes : l’écart entre les deux sexes se creuse à 2 points. Ainsi, le taux de mortalité s’établit à 8,2 ‰ pour les hommes et à 6,2 ‰ pour les femmes. (...)
Toutes tranches d’âge confondues, ces variations inhabituelles du nombre de décès par genre et âge, entraînent une moindre mortalité en 2020 et une surmortalité en 2021, et en conséquence des effets sur l’espérance de vie.
Celle-ci a crû en 2020 pour s’établir à 78,9 ans, mais a sérieusement chuté à 75,9 ans en 2021. En 2020, le gain d’espérance de vie à la naissance par rapport à la moyenne des cinq années 2015-2019, est de 15 mois pour les hommes (75,5 ans) et de 18 mois pour les femmes (82,1 ans). L’année suivante, l’écart entre les deux sexes se réduit, passant de 6,4 ans en 2020 à 6,3 ans en 2021. La perte chez les hommes est de 20 mois cette année-là, pour une espérance de vie à la naissance qui s’établit à 72,9 ans. L’espérance de vie à la naissance des femmes est de 79,1 ans, accusant ainsi une perte de 19 mois par rapport à la moyenne de 2015-2019.
Population
- Espérance de vie
- Indicateur conjoncturel de fécondité (ICF)
- Naissance / Naissance d'enfant déclaré vivant
- Taux de mortalité
Encore appelé somme des naissances réduites (SNR) ou indice synthétique de fécondité (ISF), l'indicateur conjoncturel de fécondité est la somme des taux de fécondité par âge constatés une année donnée, pour les femmes de 14 à 49 ans. Cet indicateur donne le nombre d’enfants qu’aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés actuellement à chaque âge demeuraient inchangés.
Toute naissance survenue sur le territoire français fait l'objet d'une déclaration à l'Etat Civil. Cette déclaration doit être faite dans les trois jours suivant l'accouchement, le jour de l'accouchement n'étant pas compté dans ce délai. En outre si le dernier jour du délai est férié, celui-ci est prorogé jusqu'au premier jour ouvrable qui suit le jour férié. Si l'enfant est vivant au moment de la déclaration, on enregistre un acte de naissance. Un bulletin de naissance d'enfant déclaré vivant est établi à l'occasion de l'enregistrement de tout acte de naissance, enregistrement effectué dans la commune de l'accouchement. Les renseignements sont demandés au déclarant, et chaque fois qu'il est possible, contrôlés d'après le livret de famille.
Naissance d'enfant déclaré sans vie : En règle générale, un enfant doit être déclaré à l'état civil dès lors que la gestation a duré au moins 180 jours. Lorsqu'un enfant est sans vie au moment de la naissance (n'ayant pas respiré), l'officier de l'état civil ne doit pas dresser un acte de décès mais établir un acte d'enfant sans vie. Cet acte peut encore être dressé lorsque la déclaration est faite plus de trois jours après l'accouchement.
Un bulletin de mort-né ou d'enfant déclaré sans vie est établi à l'occasion de l'enregistrement effectué dans la commune où le corps de l'enfant se trouvait au moment où l'on a constaté qu'il était sans vie.
Pour les enfants nés vivants (ayant respiré) et décédés avant la déclaration de leur naissance à l'état civil, les conditions d'enregistrement ont été modifiées en 1993 par la loi n°93-22 du 8 janvier 1993. Avant cette datte, ces enfants, communément appelés "faux morts-nés" étaient déclarés de la même manière que les morts-nés avec une distinction concernant les signes de vie à la naissance. Désormais, pour ces enfants, les officiers d'état civil enregistrent la naissance et décès séparément.
Rapport entre le nombre de décès de l’année et la population du milieu de l’année.
Taux de mortalité infantile : rapport du nombre d’enfants décédés au cours de l’année avant leur premier anniversaire au nombre de naissances vivantes de l’année.