Avertissement : Le 13 mai 2024 marque le début des émeutes qui ont éclaté en Nouvelle-Calédonie, engendrant la dégradation voire la destruction de certains points de vente. Parmi ces commerces, certains faisaient partie de l’échantillon que nous enquêtons chaque mois dans le cadre de la production de l’indice des prix d’achat des moyens de production agricole. Ainsi, l’Isee constate que 15 % des commerces n’ont pu être enquêtés ce mois-ci (détruits ou fermés).
Toutefois, compte tenu du niveau de réalisation atteint et de la représentativité statistique des relevés, le calcul des indices est suffisamment robuste pour une diffusion des résultats pour le mois de juin 2024.
L’Ipampa-NC définitif de mai 2024 s’élève à 114,54.
En juin 2024, l’Ipampa augmente de 0,2 % après avoir marqué une pause le mois précédent. L’indice provisoire s’établit ainsi à 114,73.
Cette augmentation est essentiellement portée par la hausse des indices « Aliments des animaux » (+0,5 %) et « Énergie et lubrifiants » (+1,0 %, tirée par l’augmentation du prix des carburants et du gaz). À l’inverse, les indices « Engrais et amendements » (-2,3 % sous l’influence des prix des engrais composés), « Frais généraux » (-0,4 %) et « Ouvrages » (-0,2 %) diminuent.
Depuis le mois de décembre 2023, l’Ipampa-NC recule de 0,6 %.
*Les valeurs soulignées sont des valeurs rectifiées.
L'Indice des prix d'achat des moyens de production agricole (IPAMPA) suit l'évolution des prix des biens et des services utilisés par les agriculteurs pour leur exploitation agricole.
Calculé pour la première fois en avril 2019, l'IPAMPA est depuis publié par l’Isee le 20 de chaque mois. Il se compose de différents postes et sous-postes qui sont pondérés de manière à représenter les achats du monde agricole calédonien. La base 100 de l'indice s'établit en décembre 2017, année pour laquelle ces pondérations ont été estimées en fonction des achats constatés.
Depuis le mois de mars 2022, l'Ipampa est également calculé pour la filière porcine. L'indice est susceptible d'être étendu progressivement à d'autres filières de production agricole.
Aussi appelée autoproduction, l'autoconsommation comprend les denrées non achetées, produites par le ménage lui-même (produits du jardin ou du champ, cueillette, élevage, chasse, pêche) ou offertes par un autre ménage (qu'elles aient été achetées ou qu'elles soient issues de l'autoproduction de cet autre ménage).
Equivalent de ressources alimentaires non monétaires.
Également appelée concombre de mer ou bêche de mer ; la peau est riche en protéines et en sels minéraux. Elles sont bouillies, éviscérées, puis leur tégument ("peau") est soit séché au soleil, soit fumé voire les deux à la fois, avant leur commercialisation, principalement destinée aux pays asiatiques.
Elles comprennent toute l’autoproduction mais aussi les cadeaux alimentaires qu’ils soient achetés ou issus de l’autoproduction d’un autre ménage.
Equivalent de autoconsommation.
C’est la somme de toutes les ressources en nature qui entrent dans le ménage. Elles se déclinent en trois composantes :
Dans l'enquête BCM, toutes ces ressources ont été revalorisées au prix moyen du marché.
C'est le rapport de la production locale à l'ensemble de la consommation (production locale + importations), multiplié par 100.
Mollusque dont la coquille sert à la fabrication de boutons et de bijoux. Les trocas sont principalement exportés vers la Chine.
