Procédure ordonnée par le tribunal de commerce ou de grande instance, applicable à un commerçant, une personne immatriculée au répertoire des métiers, à un agriculteur ou à une personne morale de droit privé, mise en oeuvre par un liquidateur, lorsque l'activité a cessé ou lorsqu'un redressement est manifestement impossible, consistant à la réalisation de l'actif en vue du règlement du passif. La liquidation est applicable à toute personne exerçant une activité commerciale ou artisanale, à tout agriculteur, à toute autre personne physique exerçant une activité professionnelle indépendante ainsi qu'aux sociétés et aux associations. Elle concerne les débiteurs :
* se trouvant en cessation des paiements, c'est-à-dire dans l'impossibilité de faire face à leur passif exigible avec leur actif disponible
* dont le redressement est manifestement impossible, si bien que le recours à une procédure de redressement judiciaire s'avérerait inutile.
Dans son jugement d'ouverture, le tribunal nomme un liquidateur. Le débiteur se trouve alors dessaisi de l'administration et de la disposition de ses biens.  Les droits et les actions du débiteur portant sur son patrimoine sont alors exercés par le liquidateur. Celui-ci
procède notamment aux licenciements économiques prévus en application de la décision ouvrant ou prononçant la liquidation.
La clôture de la liquidation intervient à une date fixée par le tribunal.
Si elle ne peut être prononcée au terme de ce délai, le tribunal peut proroger sa durée par une décision motivée.